Mes peintures sont senblables à des ex-votos où les mots seraient des souffles cachés derrière le mystère de la nature.
Il suffit de regarder, de chercher à s'imprégner de l'émotion d'un lieu, d'une terre, par exemple d'un champs tout juste déserté de sa récolte, un après-midi d'automne.

Il suffit de comprendre l'esprit de la terre elle-même dans sa globalité, l'ésprit de la nature, de sa diversité, de sa richesse, de sa complexité, de s'y arrêter, de chercher à comprendre avec sa peau, avec sa vie, avec sa mémoire, avec SES mémoires.
La mémoire, les mémoires qui palpitent et vivent en nous.

Il y a des peuples qui passent et effleurent la toile comme une peau et y laissent leurs songes, y laissent leur souffle.
Car mes toiles sont comme des peaux...
Peaux de terre, terre-mère, ventre-terre, ventre-mère, ventre scarifié.
Peau de terre tannée, peau de terre racontée, "racommodée, peau de terre vénérée, peau de terre sacrée.